Tu avais suivi le jeune homme toute la sainte journée. Au grand mot, les grands remèdes. Tu étais bien décidé à éclaircir le dossier de cet individu. Cela faisait maintenant deux semaines que tu avais repris la suite, et 8 jours dans ces deux semaines que tu le files, en tentant d'être la plus discrète possible. Certes, il est louche, mais tu n'apprendra rien de plus à le regarder entrer sortir de certaines zones. Tout ce que tu peux noter c'est qu'il est assez occupé ces temps-ci, mais pas de tueries planifiées. Tu es une femme d'action Aki, petite et misérable humaine que tu es. face à lui, que pourrais-tu faire à part lui caler deux balles entre les deux yeux ? Et s'il esquive ou use de d'un pouvoir. D'ailleurs, c'est son pouvoir qui pique ta curiosité. Dans son dossier, c'est une mention inexistante, à croire que ceux qui l'ont vu ne sont plus là pour en parler. Ou alors ce type est très adroit et n'en a pas besoin. Tu courses le renseignement comme un loup à sa chèvre. Bien que... la chèvre que tu courses est plutôt un lion.

Tu soupires en le voyant s'arrêter devant une battisse un peu.. ragoutante ? Bien que superbement décoré, c'est un lieu où tu ne mettra pas les pieds, toujours avec le fameux paquet sous son bras, il y entre. Tu sais bien que tu pourrais pénétrer par l'entrée mais cette fois, tu allais juste rester ici. Observer de loin l'inobservable. Est-il ce genre d'homme ? De monstre, à jouer aux plaisirs charnels ? Ou alors il n'y connait rien et consacre sa vie à ce paquet ?

Une heure.
Un heure à attendre, emmitouflée dans ton longs manteau marron de dame. Sérieux, ce bougre était bien plus rapide quand il entrait dans les autres endroit. Tu clignes des yeux et remarque un autre paquet. Hm, n'en tirons pas de conclusions trop hâtives et gardes ce que tu penses pour toi. Et si tu la jouais frontales ? 0 ta cuisse, sous ton long manteau, ton sig pro. Un chargeur et une cartouche engagée ans la chambre. Derrière ton dos, plus bas, un autre plus silencieux. De autres chargeurs à différents munitions. Oui tu es venue légère. Qui a dit que tu engagerais le combat ? Tu es venue pacifiquement, et il n'a rien fait sous tes yeux. Ca va se terminer en interrogatoire utltra louche. Approche direct ou jeu d'acteur ? Tu n'aime pas faire ça, tu es plutôt directe. Comme la dernière fois où tu as du abattre un kabuki, à la base tu devais jouer un rôle, et puis après c’était plutôt "et puis merde, je suis venue te tuer". En gros.

Aller, go.
Tu traverses la route les mains dans les poches, il allait te voir, c'était le but.
Aller petite humaine, va à la rencontre du kabuki qui ne pourrait faire qu'une bouchée de toi. Souvent, on dit que t'as de la chance avec ta tête brulée.

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1.2.3. D'un pas assuré, tu avances et ne t'arrête qu'une fois que ta tête eut décidé ainsi. Ce qu'il y a de bien avec toi, Toxyne, c'est que tu fais parfois tout sans réfléchir avant. mais tu arrives toujours à retomber sur tes pas. Ta bonne fée veille sur toi on dirait.



Oh mais oui, ca fais des jours que tu files ce petit bonhomme. Il pourrait au moins te livrer des infos, même si tu y vas à al frontale comme ça. ca ne sert à rien de se la jouer top gun ou jeune dame effarouche, il n'y croirait pas. Et puis toi non plus. Tu lui souris aimablement. Pourquoi tirer la gueule, il ne sait encore rien passé. Tu ne laisses pourtant rien au hasard, ayant déjà sondé l'environnement. par contre, c'est ce type que tu n'arrives pas à sonder.



Tu lèves la tête et jette un œil sur la bâtisse qui se dresse derrière lui. Tu laisse échapper un rictus un peu moqueur mais amusé. C'est cocasse, on dirait la tirade d'un acteur dans un film à l'eau de putin de rose. Tu acquiesces de la tête et agite ta main.



Tu regardes les deux paquets, y en a un en plus. Soit il est pas assez payé et il fait un taff, mais c'est difficile à croire. Soit il te la met à l'envers. peu importe, tu restes calme. Comme si ce n'était que deux personnes qui ne faisait que discuter. Sentait-il l'ardeur que tu avais pour lui ? Un semblant d'étincelle que l'on nomme la curiosité ? Sentait-il ce regard qui fouillait ses iris ?



Silence.
C'était sorti, tu maintiens ton sourire. De loin, on aurait pu dire deux amis qui prennent des nouvelles de l'autre. Bon sang, à quoi tu joues Aki, a part t'enfoncer un peu plus dans une boucle infernale ? Oh Toxyne, pourquoi es-tu... toi ? Ton sourire s’évanouit soudain.



Tu choisis même le tutoiement. Tu parles comme si tu savais, comme si tu connaissais l'histoire; Tu ne fais qu'assembler les idées et les informations dont tu disposes. Tu ne t'avances même pas à penser que tu sais des choses, car le savoir est un vice. Le savoir ne peut-être qu'une vulgaire farce.


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