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funky town
私たちの間で歓迎

Funky Town, c'est une ville, au Japon. Puis, une explosion, une brèche, un monde parallèle, des monstres, un mur qui se construit, une histoire qui s'enflamme, une population qui se chamaille sur des sons groovy et disco. Tu n'as rien compris ? Très bien, tu peux aller lire le contexte et les intrigues !


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Lim Miyu
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il était une fois... ft. mido UNE OEUVRE DE Lim Miyu Sam 26 Jan - 14:30

robin hood
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AMBIANCE - Tu crois qu’il a filé par l’Est… Non, pas l’Ouest… Ou alors par le Nord ? Et s’il avait prit la direction du Sud ? Quatre pôles, quatre possibilités, quatre problèmes, un choix, une solution. Réfléchis, Lim, réfléchis bien… Si tu étais un Kasha fou furieux, dans l’impossibilité de prendre forme humaine et blessé à la patte, où irais-tu en premier lieu pour te réfugier ? Mh… Un aquarium. Non. Non, ça c’est toi Lim. D’accord, tu es incapable de penser de manière constructive.

Tu jettes un oeil à ta partenaire, désireux de lire sur son visage une quelconque solution, une aide des cieux, un salut propice à votre affaire ? Non, tu ne vois que ses longs cils, ses joues rosies par le froid et quelques mèches de ses cheveux lui grignotant ses tempes. Voilà qui est fort joli, elle est fort jolie - c’est un indéniable - cela n’aide pas, elle est fort jolie, tu l’as toujours trouvé fort jolie, tu as toujours trop aimé les jolies choses, ce n’est pas une chose, elle est jolie, mais cette situation à quatre pôle, quatre possibilités et quatre problèmes n’est pas fort jolie.

Oh ! LÀ ! Tu t’écris, enfin soustrait à tes songes, en notifiant de curieuses traces de pattes au sol, le long d’un sentier à proximité. C’est forcément lui ! Suivons-les ! Aussitôt te voilà en route, non sans manquer d’inviter Mido à t'imiter, évidemment.

En principe, avant de suivre une piste, il faut vérifier qu’elle soit bonne. N’est-ce pas ? Or, dans tes élans aventuriers, Lim, tu n’as pas vérifié si ces curieuses traces animales étaient bien celles de votre fugitif. Je vous l’affirme à présent, elles ne l’étaient pas.

Elles sont celles d’un renard que vous pouvez dès à présent observer en train de grignoter les restes de ce qui devait être un lièvre. Tu soupires, décontenancé par ta faute et de moins en moins certain que vous parviendrez à rattraper le Kasha. Surtout qu’il se fait tard - par dessus la cime des arbres, tu distingues quelques lignes roses et orangées fendre le ciel.  Mido, tu as l’heure ? À part ton sac remplit de seringues et d’une bouteille d’eau, tu n’as rien d’utile sur toi. Pas même de bonnes chaussures - quelle idée aussi d’avoir mis des mocassins

C’est là, à cet instant précis, en lorgnant le cuir boueux des sus-nommés moccasins, que cela te frappe. Une boule de pétanque en plein dans la conscience… Par où vous faut-il repartir ? C’est qu’en suivant les traces du renard, vous avez finit par sortir du sentier et vous aventurez plus en profondeur dans la forêt.

Épris d’une violente panique, tu balayes à 380° ce qui vous entoure pour n’y noter que : de gros rochers, un buisson trop mignon (?), des arbres, encore de gros rochers, un ruisseau, des arbres, des buissons, de gros rochers, un buisson trop mignon - ah ça y’est, t’as fait le tour.

Non, non, non, non… Où sommes-nous ? T’as du réseau ? Je n’ai pas mon téléphone. Pourquoi n’ai-je pas mon téléphone ? Qui ne prend pas son téléphone ? Suis-je bête ? Je suis bête ! Je l’ai laissé dans la voiture ! Non, non, non, non ! Je suis tellement désolé, Mido, c'est de ma faute ! Je suis désolé ! Mido, Mido, Mido... À l’égal d’un asticot au bout d’un hameçon, tu gigotes et ce remue ménage fait fuir le renard qui bondit à vos côtés avant de disparaître dans un fourré.

Allons Lim, ressaisis-toi… Que ferais ton héros dans ce genre de cas ? Mon héros… Oui ! Il sauverait Belle Marianne… Non ! Enfin si ! Faisons un feu de camp. Déjà ? Petit Jean et lui font toujours un feu de camp et cuisinent quelque chose quand ça ne va pas. Qu’est-ce que vous comptez cuisiner au juste ? Cherchons des baies ! Il faut nous sustenter ! … Vous n’êtes pas à l’article de la mort, n’abuse pas.

Pourquoi fallait-il que ce soit le Robin Hood de Disney ton héros ? Pourquoi pas Rambo, ou Rex, le chien policier ? - cela aurait été plus utile, mh…

Il était une fois, un idiot aux moccassins boueux et une jolie chose qui n'est pas une chose perdus en forêt...
ft. mido

Lim Miyu
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Mido Hime
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Re: il était une fois... ft. mido UNE OEUVRE DE Mido Hime Mer 30 Jan - 3:01


There must be heaven

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Clic !

Un joli souvenir gravé dans ton téléphone.

Portrait d'une photographie :
Mido Hime, au premier plan. Ses cheveux pastels sont attachés par un ruban rouge en soie. On distingue le début de son vêtement malgré l'angle maladroit de l'image : un t-shirt rose illustré d'une brique de lait à la fraise — histoire de ne pas oublier les bonnes choses. Ses bras sont cachés par sa blouse de laboratoire qui doit donner un caractère officiel à leur affaire. Son sourire est immortel.
Lim Miyu, au second plan. La mise au point maladroite lui donne l'apparence d'une ombre flou mais charmante. Il regarde le sol et s'apprête à le pointer du doigt.


「 Oh ? LÀ ! 」

Tu détournes les yeux de ton écran pour les poser sur la figure agréable de Lim. Puis de son visage à son bras, jusqu'au bout de son doigt — et alors tu les remarques : des traces dans la terre. Le temps que tu t'en approches, lui s'est déjà enfoncé sur le sentier en direction de votre perdition ; l'idée qu'il se trompe ne te vient même pas à l'esprit. À vrai dire, ton esprit est préoccupé par quelque chose d'infiniment plus important : la boue. Et plus particulièrement, la boue, et la relation conflictuelle qu'elle entretenait avec tes magnifiques talons blancs. Tu relèves le regard. Lim est, à l'image de la photo auparavant prise, une ombre flou mais charmante au loin. Tu serres les poings et les dents et fait un premier pas prudent sur le sentier.

Ellipse narrative.
Avec :
de gros rochers
un buisson trop mignon
des arbres
un ruisseau
et un cadavre de lièvre, probablement.


À défaut de tes chaussures, c'est ton visage qui est pâle désormais. Lim ne se porte pas mieux, mais pour une raison tout à fait différente : la gravité de la situation lui est apparue. Pour ta part, tes pensées font du ping-pong entre les restes sanguinolents de l'animal — tu peines à détourner les yeux — et tes magnifiques, magnifiques, talons. C'est que tu gardes le sens des priorités.

Une question.
Tu hoches la tête.

Tu regardes la montre à fleurs sur ton poignet.
Il est 01:41.
Il est 01:41 ?
C'est vrai que tu n'y a jamais mis de pile.
Pour quoi faire ? Une montre est un accessoire avant tout.

Tu fouilles dans ton sac à dos à la recherche de ta Nintendo DS.
Tu l'allumes. Un tintement nostalgique résonne.
Il est 13:26.
Il est 13:26 ?
C'est vrai que tu as modifié l'heure de ta console pour pouvoir jouer à animal crossing après le travail, et cela sans rater l'ouverture de ses magasins.
Mais de combien de temps déjà...?

Tu sors ton portable de la poche de ta blouse blanche.
Il ne s'allume plus.
C'est vrai que ça use la batterie, de prendre des photos.

Tu secoues la tête.


Vous demeurez tous les trois là. Toi, Lim, le renard. Et puis, toi et Lim.
Le renard s'enfuit d'un bond dans un fourré, laissant derrière lui un cadavre de lièvre et deux imbéciles. Ton portable au cruel écran sombre dans la main, tu regardes la nature qui se colore d'orange d'un air circonspect. Faisons un feu de camp. Tu ne réagis pas. Vous étiez arrivés par où déjà ? Cherchons des baies ! Tu réfléchis. Est-ce que c'est sucré, des baies ? Est-ce que tu peux manger des baies ? Pourquoi est-ce que tu voudrais manger des baies ? Tu te redresses, les yeux plissés.

Tu n'aimais pas la nature — non — tu aimais la nature en théorie, mais pas en pratique. Tu aimais la nature loin de toi. Tu aimais les fleurs qui sentaient bons et tu aimais les animaux mignons, mais tu n'aimais pas les orties et tu n'aimais pas les moustiques. Tu aimais les jardins et les couchers de soleil mais tu n'aimais pas la boue et tu n'aimais pas la nuit.

Tu fermas les yeux.

Tu n'étais pas faite pour le terrain. Tu n'étais pas faite pour la forêt. Et pourtant tu étais là. Et pourtant, tu avais accepté de traverser des buissons et des fossés sales à la recherche d'un Kasha. Et tout cela, pour une raison.

Lim. Tu ouvris les yeux. Pas besoin de baies ! J'ai pris des marshmallows !

Ce soir c'était camping !!!!

Et des onigiris ! pleins d'onigiris !! C'était la seule chose que tu savais cuisiner. Marchant à grandes enjambés pour ne pas trébucher dans la terre, tu rejoins ton collègue et posa une main compatissante sur son épaule. Tout va bien. Comme je l'ai lu une fois sur belles-citations-inspirantes.jp, "tout ceux qui errent ne sont pas perdus." Vous l'étiez. Vous l'étiez tellement. Parce qu'on n'est pas perdus : on ne sait juste pas où l'on va. Tu hochas lentement la tête, fière de ton raisonnement impeccable.

Continuant de marcher comme une idiote pour éviter de t'enfoncer dans le sol, tu poursuivis votre route complètement au hasard. J'espère qu'on va vite retrouver le Kasha. J'ai pris des bandages a-do-rables pour lui. Tu penses qu'il aime le camping aussi ? Ton sourire immortel demeurait.

Le ruisseau se séparait en deux cours d'eaux. Tu regardas à gauche. Des arbres. Tu regardas à droite. Des arbres. Quel dommage que ton téléphone n'ait plus de batterie : tu avais l'application parfaite de boule magique pour régler ce genre de dilemme. Dois-je aller à gauche ou à droite ? Peut-être. Qu'est-ce que tu pouvais adorer le mysticisme du destin.


Dernière édition par Mido Hime le Dim 3 Fév - 16:48, édité 2 fois
Mido Hime
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Lim Miyu
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Re: il était une fois... ft. mido UNE OEUVRE DE Lim Miyu Dim 3 Fév - 14:20

robin hood
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AMBIANCE - T’es pas tout à fait certain de comprendre la situation, du moins de la digérer comme il se doit. Déjà - Mido est beaucoup trop pure, candide et ses chaussures sont beaucoup trop belles, neuves pour mériter d’être impliquée dans cette incompréhensible situation.

Cela dit, son dicton t’a un peu ragaillardi et sa bonne humeur t’empêche d’être grisé par la panique. Oui ! Voyons cela comme un jour de vacance imprévu et super fun !

Vous n’êtes pas des gamins, vous allez survivre ! OUI ! Tu gonfles ta poitrine, fait ressortir tes pectoraux - non t’en as pas, pas grave - et ramasses des branches de bois ça et là. Tu te la serais bien joué silex et étincelles de feu à la sauvage mais non, la chance de ta malchance fait que t’as un briquet - du coup t’allume votre superbe feu de camp avec le briquet. Voilà. Pas de silex et d’effets spéciaux à la Indiana Jones.

Je pense pas qu’on va le rattraper tu sais, il a dû filer à toute allure et se planquer quelque part. Mais si jamais je me blesse, tu pourras utiliser tes pansements sur moi ! Que tu dis, un sourire un peu farceur aux lèvres. C’est que te faire pomponner par mademoiselle ne te déplairait pas, absolument pas !

Les flammes montent plutôt haut et éclairent avec générosité votre campement improvisé. Avec un sens de la pratique que tu ne te soupçonnais pas toi-même, tu étales des feuilles et de la mousse sur la zone du sol la moins rocailleuse. Là, ça vous fera office de tapis, de couchette et de lit. Tu disposes même quelques fleurs sur le côté droit, le coté de Mido - perdu et désemparé oui, mais tu n’en oublies pas ta coquetterie et ton goût de faire plaisir.

Tu crois que les marshmallows suffiront ? Oh et tu as de l’eau ? Je n'ai qu'une petite bouteille. Sinon, on peut en prendre dans le ruisseau ! Si tant est qu’elle est potable mais, au vu de la limpidité de celle-ci, tu en es certain. Je n’avis jamais campé avant ! C’est une première pour moi… Plus les minutes s’égrènent et plus tu as l’impression de rajeunir - dans une heure tu auras cinq ans. À croire qu’une fois extirpé à la ville et à son remue-ménage, à ton devoir, au boulot et à tous les soucis qui s’en suivent, la vie paraît plus légère ? Plus douce ?

Dis, si tu pouvais faire autre chose… Tu ferais quoi ? Tu t’assieds en tailleur, prenant soin de ne pas salir plus que de raison ta veste et tes mocassins. T’as l’air un peu ailleurs Lim, l’air un peu songeur. Je veux dire… Tu comptes rester à OLMS pour toujours toi ? Qu’elle y soit de base te surprend - tu n’as jamais réellement compris. Elle aurait pu être une idole, un mannequin ou faire un métier visant à réconforter les gens… Ça existe, un réconforteur ? Une réconfortrice ?

Moins emprunt de songerie, tu balayes les lieux du regard - les grillons se mettent tranquillement à chanter, appelant la nuit à s’installer. C’est à la fois beau et mystérieux, inquiétant et mystérieux… Quelle drôle d’aventure où vous voilà embarqués !
ft. mido

Lim Miyu
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Mido Hime
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Re: il était une fois... ft. mido UNE OEUVRE DE Mido Hime Lun 4 Fév - 23:41


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Du coin de l’œil, tu observais son optimisme retrouvé. Tu n’étais pas peu fière de ta bonne humeur légendaire, capable de redonner le sourire à n’importe qui, n’importe quand. Tu t’en sentais un petit peu obligée, c’était comme ça : Quand rien allait, toi, tu devais d’aller bien. Quand tout le monde cédait au stress et à l’angoisse, toi, tu devais d’être insouciante. Ça n’avait pas marché pour tes parents, mais tes parents n’avaient pas marché pour toi non plus. C’était ainsi que tu voyais les choses.

La mention de vacances te fit sourire et tu t’empressas d’ajouter et payées !, tirant sur ta blouse de laboratoire pour la rappeler à Lim. Vous étiez en mission, après tout. Mission capitale dont rien au monde ne saurait vous détourner, que ce soit le feu de camp confortable, les jolies étoiles que vous auriez l’occasion de regarder pendant des heures en discutant de choses légères, les délicieux marshmallows bien à l’abri dans ton sac ou même - oh un papillon.

D’accord, ce n’était pas pour le travail que tu étais ici. Et pourtant ton sourire disparaît quand ton collègue t’avoue que le Kasha doit déjà être loin — trop loin pour vous. Tu arrêtes de marcher et baisses les yeux tandis que tes mains jouent l’une avec l’autre. Tu ressembles à une enfant coupable ainsi, et pourtant la bêtise n’est pas tienne. Mais... Mais il est blessé... Ta phrase flotte dans les airs sans que tu ne la termines jamais mais le silence murmure ton sous-entendu : donc on doit l’aider.

Tu fuis le regard de Lim. Il devait te trouver stupide. Il devait te trouver hypocrite. Vous alliez le soigner, et puis quoi ? Le traîner à nouveau jusqu’à vos laboratoires pour qu’il y subisse d’autres horreurs, tout ça au nom d’un mal nécessaire ? Pourtant ton esprit t’ordonnait de le trouver, ce Kasha, et de le soigner, ne serait-ce parce que c’était votre faute qu’il était dans cet état. J’espère qu’il ne souffre pas trop.

Tu reprends ton chemin maladroit sans oser croiser les yeux de ton collègue. D’un côté, tu lui faisais confiance. De l’autre, il restait de l’OLMS lui-aussi. Tu étais trop habituée à ce qu’on te reproche d’être sentimentale, de vouloir te donner bonne conscience avec des absurdités.

Tu finis par le rejoindre autour du feu, disposant de petites pierres humides autour pour éviter qu’il ne se propage. Ce serait bête que la forêt entière parte en cendres tout ça parce que vous aviez envie de friandises grillées. Ton sourire revient lorsque tu remarques les fleurs que ton ami a disposé sur ce qui vous servira de lit et tu finis par t’asseoir et poser ta tête sur tes genoux repliés.

Tu acquiesces sagement lorsqu’il te demande si tu as de l’eau — même si techniquement tu n’en avais pas. Tu avais mieux : Du chocolat chaud. Après quelques secondes à te réchauffer, tu ouvris ton sac et le retournas au dessus du sol, de sorte à ce que ton compagnon d’infortune puisse voir l’étendue de ta préparation camping.

Quatre onigiris à la forme hasardeuse, bien loin de leur triangle traditionnel. Les deux premiers au poisson et les deux autres à la poire.
Un thermos avec du chocolat chaud bien sucré, comme tu l’aimais.
Un paquet de Marshmallows encore fermé malgré la tentation.
Des bandages Hello Kitty pour pouvoir écraser ce qu’il restait de dignité au Kasha si d’aventures vous le retrouviez.
Par extension, tout un tas de produits médicaux pour pouvoir le soigner décemment.
Des fraises tagadas, car tu connaissais l’avis de Lim sur le sujet.
Ta Nintendo DS.
Ton chargeur de téléphone, décidément inutile dans les bois.
Des vêtements propres pour le lendemain.
Et tout un tas de soin pour la peau car ta routine skincare ne permettait aucune excuse.


Tu étais ravie de pouvoir enfin te débarrasser de tout ça. C’est que ça pesait lourd sur tes petites épaules. Les yeux fermés, tu entendis Lim s’installer en face de toi et imaginas dans l’obscurité de tes paupières les flammes danser sur son visage. Autour de vous, les grillons commençaient leur symphonie. Les branches d’arbres craquaient de concert avec le vent. Un silence bruyant.

Puis la voix de Lim couvrit les bruits de la nuit. Tu ouvris les yeux — ils se posèrent sur son visage charmant en teinte d’orange et de rouge. Jusqu’ici, le feu maladroit tenait bon. Sa question te donnait à réfléchir. Chose que tu décidas de faire à voix haute. À l’origine, je ne voulais pas rejoindre OLMS. J’y suis allée parce que j’avais besoin d’argent et que mes anciens patrons ne m’aimaient pas. Car non, il était inconcevable que ce soit ta fainéantise ou le fait que tu sois tout le temps sur ton téléphone qui t’ait fait perdre tes autres emplois. Mais j’y suis restée par conviction personnelle. Je sentais qu’on avait besoin de moi. Tes supérieurs. Et les monstres. Je partirais quand j’aurais refermé la brèche. L’OLMS n’aura plus de raison d’exister après tout, non ? Un mince sourire. Après ça... Je ne sais pas. Est-ce que certains monstres voudront rester dans notre monde ? Peut-être que je rejoindrais le SNATCH, alors. Ou peut-être que je deviendrais infirmière pour monstre. Ça sonne bien, tu ne penses pas ?

Après tout, avec tes recherches, tu étais calée comme personne en physiologie de monstres. Ça te serait forcément utile. Et toi alors ? Tu es un peu comme moi. Tu n’y as pas l’air à ta place. Je me suis toujours demandé pourquoi tu faisais les choses que tu faisais. Là revoilà, cette curiosité candide, sans idées cachées derrière sa question.
Mido Hime
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Lim Miyu
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Re: il était une fois... ft. mido UNE OEUVRE DE Lim Miyu Dim 10 Fév - 11:56

robin hood
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AMBIANCE - Tu l’écoutes avec tes yeux grands ouverts et ta moue d’enfant - elle aurait pu te conter une histoire farfelue que tu aurais gardé ce même et curieux intérêt. Ce doit être sa voix, tu apprécies les notes limpides de celle-ci - oui, c’est ça.

Qui pourrait refuser de la garder en poste ? Outre sa naiveté, n’est-elle pas la personne la plus appliquée et dévouée que tu connaisses ? Tu as envie de lui demander ce qui aurait pu susciter de l’animosité chez ses anciens patrons vis à vis d’elle mais… Non, tu préfères t’abstenir. Après tout, l’heure n’est pas à des retours en arrière pénibles.

Tu te contentes de sourire, chipant au hasard dans vos victuailles de fortune de quoi calmer tes gargouillements. Il y’a des fraises tagada - c’est vraiment une bonne fée ! Sans toi, OLMS serait tellement triste. Je suis heureux tu sais, que tu sois là. Je veux dire, tu dois être la seule personne foncièrement bonne de ce foutu groupe !

Lorsque la brèche sera refermée, elle partirait chez Snatch ou deviendrait infirmière - effectivement, ça sonne bien. Or, t’as un petit pincement au coeur qui t’empêche de sourire aussi largement que tu le souhaiterais. Lorsque la brèche sera refermée, vous ne travaillerez plus ensemble - tu ne la verras plus aussi souvent… Où seras-tu, toi ? Congelé par tes anciens collègues ? Transformé en joujou pour des fous du bistouri ? De retour à Makai ? Réduit en DustyM ?

Je ne sais même plus pourquoi je suis à OLMS, honnêtement. Ton cerveau est le plus craignos de cette ville - t’as de plus en plus d’absences et de trous, comme si tes souvenirs s’évaporaient au moindre effort de tes neurones. Je crois que c’était pour retrouver une personne. Je crois que j’aimais cette personne. Du moins, c’est l’impression que j’ai… Tu sais, quand c’est flou mais que tes ressentis sont plutôt clairs ? Comme quand tu visites un lieu, que tu sais l’avoir arpenté mais qu’il te paraît tout à fait inconnu ? Tu ris, absolument certain de ne pas être cohérent dans tes propos.

Le feu crépite - sa chaleur et sa lumière attirent de multiples insectes. Tu grimaces, dégoûté à l’idée que des rampants puissent se glisser dans les plis de tes vêtements. Et si des araignées venaient pondre des oeufs dans ta tête cette nuit ? Oh, Lim, franchement…

Ton dégoût est rapidement balayé pour de la félicité - parmi tous les insectes envahisseurs, il y’a des lucioles. Elles tapissent l’invisible par centaines comme autant d’étoiles maquillent le ciel. C’est si joli… Tu souhaiterais figer ce moment, imprimer ce tableau féérique sur ta rétine et ne jamais, jamais l’oublier.

Si je devais changer de boulot, j’aimerais bien être confiseur. Je ferais des bonbons très colorés avec des goûts improbables ! Je ferais des sucettes qui brillent dans la nuit, des dragées qui te font faire des rêves érotiques, des chewing-gum qui te font avoir des fous rires… Tu glousses. Ce n’est pas une farce, c’est vraiment ce que tu souhaiterais.

Si tu devais rester à Funky Town, bien sûr.

La gravité ou un caprice - allez savoir - ont raison de toi ! Tu t’écroules comme une larve, reposant ta tête sur ses cuisses. C’est rigolo, vu d’en bas, son visage paraît plus poupon, plus rond. D’ordinaire tu serais gêné par une telle proximité mais - mais c’est Mido.

Mido, elle n’est jamais que ton cocon de soie favoris.

T’en es où dans ta vie sentimentale ? Je me suis toujours demandé si t’étais du genre prince charmant ou bad boy ahahah… Ok, ce n’est pas la question du siècle mais quitte à êtres coincés ici, autant vous étalez vos vies façon série américaine, non ?
ft. mido

Lim Miyu
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Mido Hime
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Re: il était une fois... ft. mido UNE OEUVRE DE Mido Hime Sam 16 Fév - 21:52


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Sans y prêter grande attention, tu te saisis d’un onigiri à la poire — tes yeux ne quittent jamais Lim et la beauté des flammes rouges orangées qui se reflètent dans ses pupilles, qui dessinent un coucher de soleil sur les extrémités de ses joues. Si ce n’était pour le feu qui s’embrasait entre vous, tu tendrais la main pour effleurer ses couleurs.

La nuit tombait en froid glacial mais d’où vous étiez, vous ne le ressentiez pas. L’obscurité s’installait autour de vous, bien à sa place, tandis que les lucioles commençaient leur ballet rassurant et que la lune dispensait sa lumière aux voyageurs perdus que vous étiez. Une chance — dans le noir le plus complet, tu n’aurais jamais su dormir et tu aurais sûrement troublé le sommeil de ton collègue dans ton ennui et ta frayeur. Déjà à la maison, la maison véritable, celle que tu partageais avec Kiril, tu ne savais pas fermer l’œil sans quelque chose pour éclairer la nuit. Très vite, tu devais quitter ton lit et rejoindre la salon : là tu allumais la télé sans considération pour le sommeil des autres, là tu te lançais dans la préparation d’un chocolat chaud apaisant, là tu devais mettre de l’agitation dans le silence nocturne, les mains tremblantes de peur.

Les mots de Lim te tirèrent de tes pensées : tu lui jetas un regard comme on jette de l’huile sur le feu. Les genoux repliés contre toi, tu y cachas ton visage et tu y cachas ton sourire. Même si ton cœur s’était pincé quand il t’avait qualifié de bonne personne, car tu savais que tout cela n’était pas tout à fait vrai, mais pas tout à fait faux non plus, tu te sentais pousser des ailes qu’on puisse voir ta présence comme une source de joie, et son absence comme un vide tangible.

Introspection :
Tu pensas à tes parents.
Est-ce qu’ils te regrettaient ?
Est-ce qu’ils leur semblaient manquer quelque chose dans leur grand manoir sans chaleur ?


Peu importe. Tu étais ici désormais, par cette nuit froide dans cette forêt sombre, en une compagnie que tu n’échangerais avec aucune autre. Merci. C’est tout ce que tu trouvas à lui répondre, à cette personne qui te trouvait précieuse, redressant la tête pour lui adresser un sourire heureux. Mais il y a toi aussi, tu sais. Une personne bonne, dans ce foutu groupe.

Tu écoutas la suite de son histoire avec une grande attention, comme l’on écoute un conte avant de dormir, ou une histoire terrifiante autour d’un feu de camp. La situation s’y prêtait — tu n’aimais pas les films d’horreur (mais tu en regardais, cependant, pour comprendre ce que Kiril pouvait bien leur trouver. et puis tu l’aimais bien, ton colocataire. tu voulais partager des centres d’intérêts avec lui) mais tu en savais assez à leur sujet pour faire le parallèle entre votre situation et Perdus en forêt avec un monstre cannibale 2 : le retour de la créature.

Mais ce n’est pas un frisson de peur que tu ressentais, quand il acheva celle-ci, mais un peu de tristesse. La bienséance aurait voulu que tu taises ta pitié mais déjà les mots s’échappaient de tes lèvres et ouvraient la voie à d’autres comme eux. Lim c’est absolument tragique. Tu baissas les yeux, t’imaginant à sa place. Regarder d’autres comme lui se faire torturer avec l’impression tenace que tout ceci avait une juste raison, sans pouvoir se la remémorer. Faire des actes terribles par amour, sans se souvenir du visage ou du nom de l’être aimé. On doit retrouver cette personne. On va retrouver cette personne. Et tu mis tes mains sur le sol comme pour te relever, avant de te rappeler que la nuit était tombée, que vous étiez en pleine forêt, perdus et fatigués. Ça attendrait demain.

Tu t’apaisas mais tes sourcils froncés et tes bras croisés trahissaient ton agacement. Tu aimais pouvoir régler les problèmes tout de suite. Mais écoutant la voix douce de ton collègue, tes épaules s’affaissèrent et tu oublias presque l’urgence de son affaire. Tu ris même un peu, imaginant Lim conduire à la fermeture de toutes les usines de fraise tagada tant ses propres bonbons seraient délicieux. La boucle bouclée.

Il posa sa tête sur ses cuisses. Portant ta tête bien droite pour rester la plus jolie possible même vue du dessous, tu laissas tes mains vagabonder sur son cou et son front, éloignant les quelques mèches de cheveux blondes qui dansaient sur celui-ci. À sa question, tu fermas les yeux comme si cela aiderait ta réflexion. Comme si tes affaires de cœur demandaient que tu réfléchisses. Qu'est-ce que tu penses d’un bad boy charmant ? Un prince bad boy ? Dans ta série préférée, Captive ! D’un Roi Démon, c’était exactement ce dont il était question. Alors que tu songeais à la perfection du roi démon, de prime abord bad boy mais avec, finalement, un fond de prince charmant sous son allure glaciale, tu te rappelas que sa question avait une première partie irrésolue.

Je me suis disputée avec un de mes copains. Tu annonças la nouvelle de but en blanc, sans grande émotion. Il voulait, tu sais, qu’on ne soit qu’à deux ? Les yeux fuyants, tu jouais avec les bagues en or rosé qui ornaient tes doigts. Mais j’aime bien mes autres copains. Je veux continuer à les voir. Le silence s’installa. Le tracas se lisaient sur ton visage et de toute évidence, des choses, tu en avais à dire. C’est juste que - (une hésitation) il m’a dit que j’étais incapable d’aimer qui que ce soit. C’est n’importe quoi ! J’aime pleins de gens tous les jours. Tu lanças un regard convaincant à Lim, cherchant une approbation sur ses traits. Bientôt, tu croisas les bras avec une moue boudeuse. Je sais que je t’aime. Tu marmonnas derrière ta peau. Et que j’aime kiril et kei et athéna. Je ne savais pas qu’on faisait (tu secouas la tête avec mauvaise fois) une hiéarchie de l’amour maintenant. Tu t'enfonças près de tes genoux pour cacher les rougeurs qui te brûlaient les joues. Tu avais trop parlé. Tu parlais toujours trop. Après un moment à réfléchir, et puis un soupir, tu finis par lancer un regard attristée mais bienveillant à Lim. J’espère que ça va mieux pour toi pour ce qui est du cœur. Tu sais Lim, je pense que tu mérites le monde entier.
Mido Hime
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SCIENCE & ILLUSION

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Lim Miyu
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Re: il était une fois... ft. mido UNE OEUVRE DE Lim Miyu Ven 8 Mar - 21:45

robin hood
IS MY FOREVER HERO
Cela t’est agréable d’être ainsi dorloté par les caresses de ses doigts, par le silence à moitié faussé par les grillons, par la fraîcheur des bois et la clarté risible de la lune. Encore un peu et tu souhaiterais que toutes vos missions se déroulent de la sorte - ou peut-être est-ce simplement la journée ordinaire de gens ordinaires ? Alors mieux vaut souhaiter devenir ordinaire.

Tu souris et cherches dans ses mots une raison de la juger - non pas que tu le veuilles, simplement tu aimerais te mettre à la place de son copain, des autres, de comprendre pourquoi c’est ainsi qu’ils pensent. Mido n’est pas âme à rester en cage, en fait plus tu la côtoies, plus tu conçois qu’elle est ton égale, qu’elle est un oiseau. Un oiseau ne sait pas rester en cage, ne sait pas non plus se contenter d’un ciel - il les lui faut tous, tous les cieux, tous les nuages, tous les courants invisibles. Un oiseau a autant de facettes à sa personnalité que de plumes sur les ailes. Un oiseau peut être fidèle à un seul partenaire ou en changer comme changent les saisons. Oui. Tu t’en persuades à présent : Mido Hime est un oiseau qui s’ignore. Quel genre ? Un cygne ? Non, trop classique. Un aigle ? Trop féroce… Ses grands yeux, l’éclat de son aura, sa gentillesse, sa naiveté, ses parts d’ombre… Une mésange ? La mésange est délicate, jolie et petite mais elle est coriace, robuste et maligne. Mh. Une mésange…

Moi je pense que tu mérites le monde autant que moi, si ce n’est plus ! Que tu dis, brisant tes songes pour mieux sourire de toutes tes dents. Je t’aime aussi tu sais, ça me fait drôle d’ailleurs… Je veux dire, j’ai pas l’habitude de le dire, de dire ça. Je le pense souvent, parce que je te vois souvent mais je ne sais pas si je te l’ai déjà dis, mais je te le dis… Je t’aime Mido ! La liste des personnes auxquelles tu alloues un tel sentiment est courte mais non moins riche de sincérité.

Si tu étais incapable d’aimer, alors moi je serais incapable de respirer ! C’est un non sens… Fais ce que tu veux et ce qui te rend heureuse, envoies-le chier l’autre jaloux ! Trouves-toi pleins de badboys charmants et devient leur reine ! Oui voilà ! T’auras tout un royaume de badboys charmants à tes pieds ! Tu l’imagines séant sur un trône rose bonbon sertit de diamants, soulagée de l’air chaud et tropical (???) par de grandes feuilles de palmiers agitées par de grands et musclés motards (??????), des léopards montant la garde à chaque coin et tout un parterre de mâles sexy se battant pour un battement de cil ou un mot doux de leur souveraine. T’as l’imagination fertile Lim, hein !

Tu te redresses et l’encercles de tes bras, inspirant une longue et sereine bouffée de son parfum avant de fixer placidement les cimes mouvantes des arbres vous entourant. Je ne sais pas si je la retrouverais un jour, la personne que j’ai oublié, cette personne que j’ai oublié, que je sais avoir oublié mais… Mh… Si t’es là pour m’aider, alors ça ira, ça ira forcément.  Alors que romps l’étreinte et laisses le froid grignoter ton buste, de l’agitation survient dans des fourrés à quelques mètres du feu de camp. Aussitôt tu te lèves, le coeur battant et les sens aux aguets. L’agitation troque ses bruissements pour des sons plus lourds, plus bordéliques - des branches brisées, des plaintes, des grondements…

T’as le ventre noué et les mains moites : la peur, la peur se faufile sous ta peau, en dresse tous ses poils… Tu regardes ta compère, déglutis et murmures - Tiens-toi prête à courir si besoin… - bondit subitement de derrière un chêne le Kasha, votre fugitif tant redouté. La gueule ouverte d’où pendent filets de bave et de sang, tu dénotes que l’une de ses épaules est démise et que ses plaies se sont, pour la plupart, élargies. Comment arrive t-il à marcher dans un état pareil ?

Pas de mouvement brusque, pas de mouvement brusque… - tu répètes, te rassurant sans réelle conviction.

Il s’apprête à bondir pour mieux vous tuer - enfin, c’est ce que tu supposais jusqu’à ce qu’il finisse par s’écrouler aux pieds de Mido. Son regard, outre la terreur, la colère et la fatigue, exprime une détresse et une douleur sans pareilles - cela t’arrache un hoquet de chagrin et tu en es le premier étonné. Cette force de la nature, cette bête farouche et puissante…réduite à l’état d’un faon misérable, d’un enfant au seuil des limbes… Par votre faute ?

Il faut…Il faut qu’on trouve le moyen de contacter le lab- - une plainte s’échappe du pauvre hère et tu ne finis pas ta phrase. Non, tu préfères demeurer une minute silencieux, là, à le dévisager. Tes tripes s’en tordent un peu plus et tu soupires. Il faut qu’on l’aide, Mido. Il doit être revenu pour ça… - a t-il peut-être prié pour que vous oubliez votre appartenance à OLMS par égard, par humanité… Peut-être…

Sacrée soirée...
ft. mido

Lim Miyu
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Re: il était une fois... ft. mido UNE OEUVRE DE Contenu sponsorisé

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