Je n'arrive pas à me concentrer aujourd'hui. Cela fait des semaines que ça dure, que je n'arrive presque plus à trouver le sommeil. Des idées viennent germer dans mon esprit alors que nous ne sommes plus en sécurité. Les grésillements des néons m'empêche de fermer l’œil c'est atroce..  Comment faire pour garder les idées fluides. J'ai trouvé ce journal en cuir dans une boutique miteuse du coin. Cela m'aide grandement d'écrire... De tout marquer sur papier, ça m'oxygène et me permet de sortir tout ça de ma tête.

Comment me suis-je retrouvé ici ? C'est une question que je me pose très souvent, pour ne pas dire en permanence depuis 11 ans. C'est d'ailleurs pour cela que je commence l'écriture de ce journal, il me faut un endroit ou je peux conserver mes pensées personnelles ainsi que laisser une trace de ma vie autre qu'une simple tache au coin d'une ruelle... Je dois penser à autre chose, je n'ai jamais été un spécialiste pour commencer un texte ou débuter un journal, mais je pense que c'est le moment approprié

Ou en étais-je déjà ? Ah oui, commencé par le commencement, je ne pense pas que mon enfance intéressera qui que ce soit, je suis né dans un quartier de Tokyo, reçu une éducation bouddhiste de premier plan, bien que je ne soit clairement pas pratiquant de nos jours, j'ai reçu une éducation des plus simples. Nul besoin de parler de mes géniteurs, le vielle a cassé sa pipe à mes 15 ans, mais je ne pense pas que cela soit important, cela touche plus au détail. J'hésitais déjà à rejoindre le Snatch, essayer de faire bouger les choses, trouver un but à tout cela, et ne pas finir comme mon vieux. Comme beaucoup je connaissais du monde et j'ai ressenti l'appel du devoir.  Encore une fois je m'égare.. C'est n'est pas comme si quelqu'un allait lire ce journal dans tout les cas. Bref ; Ma vie n'est pas très passionnante à raconter, mon adolescence fut plus ou moins sans saveur, un mélange d'études, de sexe et de discipline, jusqu'à l'âge fatidique de mes 18 ans ou j'ai décidé de m'engager dans les forces d'auto défenses. Une formation expresse et me voilà avec un fusil entre les mains. La vie chez les F.A.D n'était pas foncièrement des plus compliqué, l'on s'habitue facilement au rythme de vie rythmé par une discipline omniprésente il n'en fallut pas réellement plus pour rejoindre la section des S.A.T

Le temps a fait son chemin, j'ai continué à faire de que je savais faire de mieux, jusqu'à rejoindre les Snatchs, quelques péripéties inutiles, quelques coéquipiers, et voilà qu'ils m'ont refilé un Chat qui parle avec le QI d'un moineau, j'ai clairement besoin d'un café.