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✰ Oblivion
Messages : 14
Date d'inscription : 27/01/2019
There are no problems, only sugar ☼ Akira UNE OEUVRE DE Oblivion Mar 5 Fév - 21:51 |
ft Akira
Refusais-tu simplement de quitter ses bras ou était-ce lui qui te retenait ? Tu te posais la question à chaque fois que ton téléphone convulsait de longues minutes sur ta table de nuit. Ce n'était pas faute de multiplier les alarmes, en les programmant à des heures différentes, variant les musiques dans l'espoir vain de ne pas abuser du snooze. Par chance, il faisait grand soif suite à ta sortie de la veille. La quête de l'eau minérale qui s'imposa à toi t'amena à quitter ton cher amant Morphée sans tarder, malgré le soupir allant de paire avec le coup d’œil par la fenêtre.Tu n'aurais échangé ton job pour rien au monde, mais le ciel menaçait de te tomber sur la tête. (Enfin, pas que la tienne) Tu savais par expérience qu'il passerait à l'acte aussitôt la porte de l'immeuble franchie et l'idée de s'armer d'un parapluie abandonnée par flemme de retourner ton appartement. Tu étais destiné à perdre ton temps pour le retrouver dans une semaine chez un voisin qui n'en pouvait plus de le voir traîner dans l'entrée.
Tu te rassuras, la main droite englobant avec courage la poignée de la porte, en te disant que tu n'étais pas bien loin et que tu serais déjà au chaud à grignoter le gâteau du jour -il fallait bien que tu te sacrifies pour le tester afin de pouvoir en parler aux clients- avant le début des hostilités.
Que nenni.
L'avantage évident de ton déni, ce fut ton avance non négligeable, à tel point que tu retins un cri d'agonie en réalisant que seuls les pâtissiers étaient là. Ah ça... quand on galope en rue au lieu de flâner à griller sa clope matinale... Cela signifiait que soit tu contournais pour rejoindre les cuisines, soit un miracle se produisait et ton double des clés traînait dans les poches de cette veste que tu n'avais plus mise depuis deux semaines. Une fois celui-ci retrouvé, tu ouvris puis fermas derrière toi, abandonnant la clé dans la serrure pour éviter de la semer quelque part. Tu mendias ensuite une serviette afin d'essayer de te sécher et de rectifier tes soucis d'ordre capillaires.
Tu étais en train de révolutionner le monde de la musique avec une cover en yaourt de La Isla Bonita en passant la raclette lorsque tu aperçus une silhouette dehors. Tu te précipitas instinctivement pour ouvrir, craignant que ce ne soit l'un de tes collègues. En apercevant ses cheveux blonds à travers les cordes d'eau, tu parvins à la déduction qu'il ne s'agissait pas de lui. La météo capricieuse avait beau t'empêcher de réellement discerner son visage, tu avais décidé de ne pas te laisser décontenancer.
Monsieur ! Tu l'interpellas, mais tu n'aurais pas vraiment su dire si le bruit de l'eau couvrait ta voix ou non. Vous allez prendre froid. Entrez au moins le temps que ça se calme.
Tu te rassuras, la main droite englobant avec courage la poignée de la porte, en te disant que tu n'étais pas bien loin et que tu serais déjà au chaud à grignoter le gâteau du jour -il fallait bien que tu te sacrifies pour le tester afin de pouvoir en parler aux clients- avant le début des hostilités.
Que nenni.
L'avantage évident de ton déni, ce fut ton avance non négligeable, à tel point que tu retins un cri d'agonie en réalisant que seuls les pâtissiers étaient là. Ah ça... quand on galope en rue au lieu de flâner à griller sa clope matinale... Cela signifiait que soit tu contournais pour rejoindre les cuisines, soit un miracle se produisait et ton double des clés traînait dans les poches de cette veste que tu n'avais plus mise depuis deux semaines. Une fois celui-ci retrouvé, tu ouvris puis fermas derrière toi, abandonnant la clé dans la serrure pour éviter de la semer quelque part. Tu mendias ensuite une serviette afin d'essayer de te sécher et de rectifier tes soucis d'ordre capillaires.
Tu étais en train de révolutionner le monde de la musique avec une cover en yaourt de La Isla Bonita en passant la raclette lorsque tu aperçus une silhouette dehors. Tu te précipitas instinctivement pour ouvrir, craignant que ce ne soit l'un de tes collègues. En apercevant ses cheveux blonds à travers les cordes d'eau, tu parvins à la déduction qu'il ne s'agissait pas de lui. La météo capricieuse avait beau t'empêcher de réellement discerner son visage, tu avais décidé de ne pas te laisser décontenancer.
Monsieur ! Tu l'interpellas, mais tu n'aurais pas vraiment su dire si le bruit de l'eau couvrait ta voix ou non. Vous allez prendre froid. Entrez au moins le temps que ça se calme.
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