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funky town
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Funky Town, c'est une ville, au Japon. Puis, une explosion, une brèche, un monde parallèle, des monstres, un mur qui se construit, une histoire qui s'enflamme, une population qui se chamaille sur des sons groovy et disco. Tu n'as rien compris ? Très bien, tu peux aller lire le contexte et les intrigues !


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Atsuji
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Discorde de la chaussette UNE OEUVRE DE Atsuji Lun 28 Jan - 23:31
Discorde de la chaussette

Les petits rien sont les pires tortures

La vie doit être un engrenage parfaitement huilée, mécanisme parfait où l’imprévu n’a pas sa place. Toute autre manière de vivre était une erreur, juste une perte de temps et des inquiétudes risibles. C’était ainsi que tu convenais ton existence et toutes les autres.
Ainsi les rituels avaient une importance primordiale dans ta vie.

Dès que tu ouvris les yeux, tu remarquas que l’aube n’avait pas pointé le bout de son nez. Un regarde vers l’horloge : 5h. Parfait. Alors la routine se mise en place, encore une fois. Tu sortis du lit et tu pris ta douche, ou plutôt tes douches. Tu ne lavas une fois, deux fois trois fois. Le plaisir de sentir l’eau sur ta peau, la disparition de la transpiration après quelques cauchemars sourds, c’était une sensation que tu appréciais tant. Tu t’habillas légèrement, d’un caleçon noir et d’un tee-shirt gris, seule tenue que tu supportais le matin.

Celle qui annonçait un début d’un jour de congé.

Tu préparas le petit déjeuner, comme tous les matins, ou plutôt tu mis le riz dans l’autocuiseur. Tu n’as jamais été quelqu’un de très difficile Hajime, tu pourrais manger des choux de Bruxelles tous les jours, tu ne broncherais pas. A l’attente tu te posas dans la pièce de vie et tu laissas tomber ta tête sur la table. Mais déjà quelque chose troublait cette parfaite matinée.

Un grain de sable dans l’horloge, ou plutôt une chaussette sur le sol.

Tu te propulsas vers l’objet du délit et tu réalisas qu’il n’était pas seul. Une culotte gisait à quelque centimètre de là, agonisant sur le tatami bien trop propre. C’était les affaires d’Akame. La traitresse. Tu n’hésitas pas un seul instant. Tu te saisis des deux pièces à conviction et vrombissant jusqu’à la chambre de l’accusée, tu jetas avec les jeta de toutes tes forces pour atteindre sa tête. De toute façon même si tu le voulais, tu ne pourrais pas lui faire mal.

« Akame ! Combien de fois je vais devoir te dire que les vêtements sales c’est dans le panier à linge sale. C’EST MÊME DANS SON NOM. »

Tu regrettais presque quand tu vivais autre part avec ton ordre parfait.

N'hésite pas s'il y a un problème /o/
Atsuji
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BALANCE OF JUSTICE

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Akame Ota
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Re: Discorde de la chaussette UNE OEUVRE DE Akame Ota Mer 30 Jan - 13:48
DISCORDE DE LA CHAUSSETTE
D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle n’avait jamais vraiment été du matin. Et encore moins de la grasse matinée, lorsqu’on y réfléchit. Akame aimait dormir, s’étirer dans son lit jusqu’à même en larver quelques minutes, mais jamais trop. Jamais dans l’excès. Dans ce genre de situation, elle avait toujours su être un juste-milieu plutôt pragmatique.

Cette nuit-là, Akame était rentrée bien tard, sans doute plus proche d’une heure qu’on aurait plus communément nommée ‘’matin’’ qu’autre chose. Tellement proche finalement, que la fatigue avait été fatale, Akame qui n’avait même pas pris la peine de quitter ses vêtements de la journée, avant de se laisser emporter par ce très cher Morphée. Sa nuit avait été très compliquée, un appel de dernière minute qui n’était strictement pas prévu dans son emploi du temps. Elle n’avait pas réussi à s’y dérober, peut-être parce qu’elle n’avait même pas essayé lorsqu’on y pensait, mais surtout parce qu’il était question d’obligation.

Alors lorsqu’elle s’était faufilée – ou plutôt jetée – sous sa couette, c’était avec une certaine source de bonheur, face à la simple idée qu’elle ne donnait pas cours au dojo avant treize heures. Une matinée complète qui s’offrait à elle, non pas par fainéantise, mais bien par nécessité d’une nuit à rattraper. Du moins, c’est ce qu’elle avait pensé. Espérer même, tant le nouveau venu dans cette demeure bien trop grande pour une seule personne, semblait avoir pris ses aises un peu trop rapidement. Parce que la réalité pris forme comme une monstrueuse fatalité.

Deux heures. Trois à tout casser. C’était le nombre qu’elle avait réussi à passer dans son lit avant que tout cela arrive. Akame avait beau être totalement dans le brouillard, en plein sommeil. Un sursaut alors qu’elle était allongée. Un fracas d’ouverture, une lumière qui entre dans les ténèbres de sa chambre. Instinctivement, réflexe embrumé, elle tente de se relever. De s’asseoir sur son lit avec bien des difficultés, un peu comme si elle avait été victime d’une mauvaise gueule de bois et qu’il lui était impossible de sortir de son coma.

Mais c’était juste de la fatigue, rien d’autre. Une envie d’hibernation et de tranquillité. Jamais elle n’avait souhaité son retour en ces lieux, jamais Akame lui aurait imploré de revenir. Elle n’avait rien voulu de tout cela, et pourtant, c’était bien des vêtements qu’elle venait de se recevoir en plein visage apathique. Alors elle se sent outrée, fatiguée, anéantie. Tant de choses qu’elle n’était pourtant pas capable de nommer tant la violence du réveil l’avait scandalisée.

Une jambe à moitié plié qui soulève son drap blanc tandis que l’une de ses mains vient s’écraser contre son faciès encore endormi.

« Qu’est-ce que c’est que ce bordel. T’es vraiment obligé de me faire chier à crier si tôt. »

Comme un murmure, à peine expliqué, la tête dans le cul et la voix qui déraille.

Elle n’osait même pas évoquer le matin, elle qui savait l'horrible habitude qu'avait Hajime.



@Atsuji
LETO


Akame Ota
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Atsuji
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Re: Discorde de la chaussette UNE OEUVRE DE Atsuji Jeu 14 Fév - 21:56
Discorde de la chaussette

Les petits rien sont les pires tortures

Tu te demandais quelque fois si vous étiez de la même famille. Elle était devant toi, à moitié endormie comme une adolescente qui aurait fait nuit blanche. Si ses mots auraient dû te rendre à l’évidence que ce n’était pas vraiment l’heure de réveiller tous les voisins, cela ne fit que faire déborder le vase suffisamment plein. Pourquoi ne comprenait-elle pas que c’était en respectant les règles élémentaires de la vie en société que tout rentrerait dans l’ordre.

D’ailleurs, pourquoi était-elle encore si endormie ? Avait-elle veillée ? Avait-elle encore portée de masque prouvant que vos chemins divergeaient encore et encore ? A moins que… Dans ta rage tu inspectas d’un regard la pièce. La poussière était là, mais ce n’était sans doute pas de celle-là que tu pensais à l’instant.

Mais sans preuve tu ne l’accuserais pas, il y avait déjà bien trop à dire que la situation. Déjà cette culotte n’était toujours pas à sa place, et tu t’embrasas encore d’avantage. Tu vociféras, la main sur le visage en signe de désespoir :

« Tout est de ta faute! T’as des manies de hippie qu’il faut corriger. Si tu avais du respect pour cette maison t’arrêterait de la dégueulasser avec tes fringues. Et tu laveras ce sol avant ce soir, on se croirait dans une porcherie. »

Tu aurais pu te montrer un peu plus conciliant, mais ce « désordre »  ne faisait que te raidir davantage. Il ne fallait rien aider, rien ne devait changer, comme avant la faille, comme quand vous étiez encore cette famille que tu essaies vainement de recoller les morceaux.

Sans autre mot tu retournas dans la pièce de vie. Tu avais anticipé le clic que l’autocuiseur et tu servis trois bol. Un pour ta sœur indigne, un pour toi et le dernier pour l’autel de tes parents. C’était le même rituel depuis des années, quand tu vivais encore dans cette maison. Tu prias trois fois et tu préparas la table avec une méticulosité presque effrayante.

Tu te rappelais encore de ces dîners animés, où Akame parlait de kendo, ou ton père riait de ta mère exaspérée. Cette chaleur, tu ne savais pas comment la mimer, alors tu tentais de recréer vainement cette scène d’autrefois. Mais personne ne pouvait le voir, c’était un effort trop subtile, noyé par tous ces rituels qui t’animaient. Tu espérais qu’un jour Akame comprendrait, qu’elle s’apercevrait que tout ce que tu faisais c’était pour l’aider. Mais pour l’instant tu t’éloignas un peu, pour admirer ton travail d’un air satisfait.

« Parfait. », murmurais-tu.

Tu t’installas à ta place depuis presque vingt-cinq ans, et tu déclaras dans aucune émotion apparente :

«  Quand tu auras fini  de t'occuper de tes conneries, viens manger avant que ça refroidisse. »


Et tu commenças à manger, comme autrefois.


Atsuji
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BALANCE OF JUSTICE

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